Bianco (PS) refuse que Fitch note les Alpes de Haute-Provence
22/12/2011 13h56 GMT - DETTE-FINANCE-ÉCONOMIE-NOTATION-COLLECTIVITÉS - AFP-Institutions - AFP
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PARIS, 22 déc 2011 (AFP) - Le président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence Jean-Louis Bianco (PS) a refusé une offre de notation de son département par l'agence Fitch, pour "s'opposer à la mise sous tutelle de sa collectivité par les marchés", a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.
M. Bianco demande en même temps "que des décisions soient prises le plus rapidement possible, pour interdire à ces agences de noter les Etats et les collectivités nationales": "on ne peut tolérer plus longtemps que quelques officines portent atteinte à la souveraineté des Etats et alimentent des mouvements spéculatifs dont les citoyens sont en définitive des victimes", écrit l'ancien ministre et ancien secrétaire général de l'Elysée sous François Mitterrand.
Il "souligne le manque de légitimité des agences qui font prévaloir l'intérêt des marchés sur l'intérêt général" et "dénonce la place exorbitante qui leur est faite par les marchés et par certains responsables politiques".
M. Bianco s'interroge également "sur leur indépendance et leurs compétences", rappelant "les appréciations erronées ou manipulations autour de la situation de la Grèce" "dont la note n'a jamais été dégradée jusqu'à sa faillite".
Le président du Conseil général de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (PS) avait également opposé une fin de non-recevoir à Fitch qui l'avait contacté pour lui proposer ses services en mettant en avant "l'intérêt" d'une note pour le département.
"La seule institution que nous considérons fiable et capable d'évaluer nos comptes publics est la Chambre régionale des comptes", "sous le contrôle de la Cour des comptes", avait répondu notamment M. Montebourg.
© 1994-2011 Agence France-Presse
M. Bianco demande en même temps "que des décisions soient prises le plus rapidement possible, pour interdire à ces agences de noter les Etats et les collectivités nationales": "on ne peut tolérer plus longtemps que quelques officines portent atteinte à la souveraineté des Etats et alimentent des mouvements spéculatifs dont les citoyens sont en définitive des victimes", écrit l'ancien ministre et ancien secrétaire général de l'Elysée sous François Mitterrand.
Il "souligne le manque de légitimité des agences qui font prévaloir l'intérêt des marchés sur l'intérêt général" et "dénonce la place exorbitante qui leur est faite par les marchés et par certains responsables politiques".
M. Bianco s'interroge également "sur leur indépendance et leurs compétences", rappelant "les appréciations erronées ou manipulations autour de la situation de la Grèce" "dont la note n'a jamais été dégradée jusqu'à sa faillite".
Le président du Conseil général de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (PS) avait également opposé une fin de non-recevoir à Fitch qui l'avait contacté pour lui proposer ses services en mettant en avant "l'intérêt" d'une note pour le département.
"La seule institution que nous considérons fiable et capable d'évaluer nos comptes publics est la Chambre régionale des comptes", "sous le contrôle de la Cour des comptes", avait répondu notamment M. Montebourg.
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