Réaction aux propos de Dominique Bussereau : Encore faut-il pousser une porte pour savoir qu’elle est fermée !
Le groupe de
gauche récuse les propos provocateurs tenus ces derniers jours dans la presse
nationale par le Président de l’ADF Dominique Bussereau.
Il tient à
rappeler que la réunion du 19 janvier à Matignon n’avait pas vocation à arrêter
une décision définitive concernant le financement du RSA mais devait permettre
à l'ADF de présenter ses propositions au cabinet du Premier Ministre.
C'est ensuite
au chef du gouvernement et à lui seul d'arrêter ses arbitrages au terme des
négociations.
Le groupe de
gauche s’inquiète donc de cette posture politicienne et médiatique précipitée
et espère qu’elle n’est pas révélatrice d’un refus de la négociation politique
de la part de l’ADF qui ne se serait alors pas donné les moyens de la faire
réussir au détriment de l’attente d’un certain nombre de ses adhérents.
Au regard de
cette posture, le groupe de gauche s’interroge sur la volonté de l’ensemble des
membres de la majorité de parvenir à un accord, certains préférant
régulièrement soutenir d’autres perspectives comme par exemple la
départementalisation du RSA, remettant en cause le principe de solidarité
nationale du modèle social français.
Le groupe de
gauche réaffirme son souhait de la poursuite des négociations désormais à un
niveau politique afin de parvenir à une recentralisation du financement du RSA
tout en préservant l'autonomie fiscale des départements. En fonction du
résultat, il prendra ses responsabilités si des perspectives négatives venaient
remettre en cause les solidarités sociales et territoriales indispensables pour
faire face au sentiment d’abandon que soulignent nos concitoyens.