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Une visite au cœur de l'Histoire

C’est dans le nord de la France et plus exactement dans le Pas-de-Calais, qu’André Viola s’est rendu pour poursuivre ses visites de terrain.

A moins d’une heure de train de la capitale, Arras, préfecture du Pas-de-Calais incarne pleinement les prouesses des reconstructeurs qui en un peu plus de 10 ans ont redonné à ce territoire l’architecture que la Grande Guerre avait détruite. La Grande Guerre était d’ailleurs au cœur des visites prévues pour ce déplacement. Accueilli par le Président Michel Dagbert et son équipe au sein du Conseil départemental, André Viola s’est ensuite rendu au centre d'interprétation dédié à la Première Guerre mondiale « Lens’14-18 centre d’Histoire Guerre et Paix » en compagnie notamment de Lionel Gallois, directeur des Archives Départementales.

Cette boîte noire située au pied de Nôtre-Dame-de-Lorette, a ouvert ses portes en juin dernier. Ce projet porté par la communauté d’agglomération Lens Liévin, la Région Nord-Pas-de-Calais, l’État et bien sûr le département, présente l’histoire de la Première Guerre mondiale en Artois et dans les Flandres Françaises, grâce à une mise en scène chronologique et thématique de documents iconographiques, d’images, de films et d’objets du monde entier. Un témoignage précieux qui a déjà attiré plus de 10 000 personnes et que les scolaires ne manquent pas de découvrir, notamment les collégiens du département, pour  qui cette visite est incontournable. Une véritable politique de mémoire.

A l’issue de cette rétrospective très complète de la réalité de la Grande Guerre, c’est au mémorial de Nôtre-Dame-de-Lorette que s’est poursuivie la visite. Plus grande nécropole française où reposent 45 000 soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale , ce site impressionnant accueille depuis le 11 novembre 2014, l’Anneau de la Mémoire. Ce monument commémoratif est une œuvre architecturale circulaire d'un périmètre de 345 m, présentant en sa face intérieure 500 panneaux dorés sur lesquels sont inscrits par ordre alphabétique, sans distinction de nationalité, de grade ou de religion, les noms de près de 580 000 soldats tombés sur le front dans le Nord-Pas-de-Calais. En lien avec le centre d’Histoire Guerre et Paix, les fiches de ces soldats sont d’ailleurs consultables dans une des salles du musée. 

Pour terminer cette  journée au cœur de l’Histoire, c’est à la crête de Vimy qu’André Viola s’est rendu, lieu fondateur de la nation canadienne, où ses soldats remportèrent une bataille d’importance face à l’armée Allemande.  Cet endroit,  désormais couvert de pins en hommage aux soldats tombés, conserve néanmoins les irrégularités causées par les tranchées et les obus. Une trace encore palpable de la violence des combats. La reconstitution d’une tranchée permet également de mieux imaginer  les conditions de vie des poilus et réaliser la promiscuité avec l’ennemi. Un musée à ciel ouvert.


Après ces visites de mémoire, André Viola a pu échanger avec Michel Dagbert et de nombreux élus de la majorité. L’occasion pour lui de leur présenter l’enjeu central de l’actualité départementale : les négociations avec le Gouvernement sur le financement des allocations individuelles de solidarité notamment le RSA. Les élus, conscients de la situation, ont pu faire part au président du groupe de gauche de l'ADF de leurs attentes politiques et de leurs inquiétudes financières sur ce sujet.


Ce fut l’occasion également pour le Président du Conseil départemental du Pas-de-Calais de rappeler son engagement de porter les espérances et, de mener malgré les contraintes budgétaires évoquées précédemment, une politique volontariste notamment en matière éducative à travers les collèges en lien avec l’université d’Artois (créée en 1990 à la demande du conseil général et grâce à son financement), Sciences Po Lille ou encore l’école de journalisme de Lille afin de préparer l’avenir des jeunes du territoire.